Ann d’Angleterre, le récit très (trop) personnel de Julia Deck

Ann d’Angleterre, le récit très (trop) personnel de Julia Deck

Ann d’Angleterre, le récit très (trop) personnel de Julia Deck

Ann d’Angleterre, le récit très (trop) personnel de Julia Deck
Rentrée littéraire 2024

7 octobre 2024

Alors que la mère de Julia Deck déjoue les pronostics qui la condamnent, sa maladie marque pour l’auteure une rupture de vie. C’est le début de plusieurs quêtes en solitaire.

D’abord l’expérimentation des affres kafkaïennes du secteur de la dépendance, méandre administratif où tout se complique et se contredit. Puis, le sentiment d’étrangeté qui la lie à cette mère d’origine anglaise, et qui n’est pas qu’une question de langage. C’est le moment pour Julia Deck de retracer l’histoire maternelle et ses non-dits.

Il y a de l’humour, de la conflictualité et de la tendresse, et les trois sont bien équilibrés. J’avoue ne pas connaître le reste de l’œuvre de Julia Deck, mais son dernier récit est très personnel. Peut-être trop ? L’omnipotence de l’autrice, et dans la forme narrative, et dans ce long monologue où l’on s’égare parfois, lasse un peu. La fin : un renoncement déguisé en sagesse qui laisse sur sa faim…

En somme, une lecture sympathique, mais qui n’apporte pas grand chose au lecteur.

Ann d’Angleterre de Julia Deck, 256 pages, Éditions Seuil, 2024

Ann Angleterre de Julia Deck

256 pages
Date de publication
19 août 2024
Éditeur
Éditions Seuil
Page du livre sur le site de l’éditeur