Adulée lors de sa création par Mattel, à la fin des années 50, Barbie est devenue aujourd’hui un produit de plus en plus controversé : elle est accusée, entre autres choses, de représenter un fantasme d’adulte et d’offrir une vision déformée de la féminité et du corps de la femme. L’ouverture à la mi-mai d’une maison acidulée dédiée à la célèbre poupée, au coeur de Berlin, a fait scandale, ses détracteurs lui reprochant la vision de la femme véhiculée par Barbie.
Une femme qui, si elle existait réellement, serait tout simplement difforme et anorexique. En avril, le site du Huffington Post américain relevait les comparaisons faites sur un site web, aujourd’hui hors-ligne, entre les mensurations de Barbie et celles de l’Américaine moyenne : un tour de taille de taille de 45 centimètres, la moitié de celui d’une femme âgée de 19 ans, et un cou incapable de supporter sa tête…
Un mois plus tard, l’artiste Nickolay Lamm publiait sur son site web des représentations en images de synthèse d’une barbie “humaine” à côté d’une vraie Barbie. L’aspect surréaliste de la poupée est flagrant, mais visiblement pas assez parlant pour lui…
Il a donc récidivé dans ses comparaisons en mettant en ligne, le 4 juillet, des photos de Barbie aux côtés d’une poupée qui respecte les mensurations d’une américaine moyenne de 19 ans. Cette dernière, bluffante de réalisme, a été réalisée sur une imprimante 3D. Le résultat se passe de commentaire (on vous en propose un : Barbie n’est VRAIMENT pas humaine).
Nicolays Lamm, comme il l’explique lui même sur son site, est un artiste et chercheur diplômé de l’université de Pittsburgh en 2011. Il explique “faire de son mieux pour créer et attirer l’attention sur des objets surfaits”. Avec Barbie, il ne pouvait que faire mouche.