Le premier bar à chats français doit ouvrir ses portes au mois de septembre 2013, à Paris. Un concept tout droit venu du Japon qui va ravir les amoureux des chats, désespérés de ne pas en avoir chez eux.
Un bar à chats, c’est quoi exactement ? C’est un bar, qui tient plus du café d’ailleurs (ça peut être les deux ceci-dit), où vous pouvez surfer sur le net, bruncher, manger un morceau et/ou boire un café, le tout au milieu de chats, avec possibilité de les caresser à l’envi.
Le concept a émergé au Japon au début des années 2000, avant de connaitre un boom en 2005. Au pays du soleil levant, il y a en beaucoup. Vraiment beaucoup. Jettez donc un oeil à cette carte des Neko Cafe de l’île pour vous en convaincre. En Europe, ils n’en sont qu’à leurs balbutiements : le premier n’a ouvert ses portes qu’en 2012, à Vienne. Depuis quelques jours, c’est Londres qui a son propre café des chats.
En France, le premier doit donc ouvrir ses portes en septembre 2013, dans le Marais, au coeur de la capitale. Si le lieu n’a pas encore été trouvé, Margaux Gandelon, l’instigatrice du projet, sait déjà ce qu’elle veut dedans : “des livres, un wifi gratuit et performant, une gamme de thés et des chocolats chauds à l’ancienne, de bons cafés, des boissons fraîches, des pâtisseries généreuses, des brunchs, des salades, etc.”, promet-elle sur le site internet du projet.
Et des chats, bien sûr. Une dizaine issus de refuges, vaccinés et stérilisés, rapporte Lefigaro.fr et “tous seront couverts par une mutuelle vétérinaire. Chaque salarié aura à sa charge deux à trois chats et devra lui faire un check-up hebdomadaire et les brosser quotidiennement […]. Un vétérinaire viendra tous les trois mois”, assure Margaux Gandelon.
Côté tarifs, si les prix des conso sont connus (25 € le brunch, 5 € le café chaud), faudra-t-il en plus payer à l’heure comme c’est le cas au Japon (environ 15 € de l’heure) ?
Pour trouver les fonds nécéssaires à l’ouverture de son Café des chats (40.000 euros), Margaux Gandelon a eu recours au crowdfunding sur internet. N’importe quel internaute a pu contribuer au financement de son projet, moyennant une petite contrepartie à la hauteur de son don.
« Caresse-moi », disait le chat
La Préfecture de Paris et la SPA ont donné leur accord pour le projet, assure lefigaro.fr. “La direction de la protection animale a validé notre projet en ce qui concerne le bien-être animal” souligne Margaux Gandelon, sur son site web. Un point qui, avec l’hygiène des lieux, est régulièrement décrié dans les cafés des chats asiatiques.
Et si vous vous demandiez d’où vient cet engouement pour les chats sachez que le félin est un thérapeuthe malgré lui : le ronronnement du félin « apaise et agit comme un médicament sans effet secondaire » assurait, début janvier, un vétérinaire de Toulouse dans un article du Monde très sérieusement titré “La ronron thérapie, pour reprendre du poil de la bête”.