Le retour du poil, on en parle depuis de longs mois. Sur Citazine, mais aussi ailleurs. Poussé hors des aisselles et des pubis par l’industrie de la mode, de la pornographique, tout autant que le lobbying hygiéniste, le poil fait son come-back, chez les hommes… comme chez les femmes.

Après avoir envahi les culottes des mannequins en vitrine des magasins American Apparel, à New York, les aisselles poilues s’immiscent aussi dans l’art via la photographie.

Dans Natural Beauty, l’artiste britannique Ben Hopper a photographié différentes modèles aux aisselles poilues comme le rapporte metronews.fr le 4 mai. Sur son site internet, l’artiste a récemment mis en ligne toute une série de photos où les aisselles poilues s’exhibent et ne sa cachent plus.

Une série aussi esthétique que politique où l’artiste cherche à casser les diktats sociaux et redonner le choix aux femmes de s’épiler ou non. Le titre du projet vise à montrer « que les poils sous les bras peuvent être beaux », explique l’artiste. Ce dernier ne se considère pas comme le chantre du poil au féminin, mais pense que c’est « une possibilité pour elles et que [les femmes] ne devraient pas l’écarter. En tout cas j’aimerais que les gens se posent la question ».