Certains ingénieurs voient les villes du futur à la verticale, et se sont lancé dans la course à la hauteur. Les projets de tours colossales avoisinant et dépassant le kilomètre foisonnent.
Au contraire, d’autres ingénieurs imaginent les villes de demain à l’horizontale. Et surtout flottantes.
Ainsi est né le projet Polyv’îles, d’une dizaine d’étudiants en génie des systèmes urbains de l’université de technologie de Compiègne. Un projet présenté au mois de juin dernier qui a reçu « le Prix 2012 de l’ingénierie du futur ».
Polyv’îles ? De petits îlots en réseau qui, reliés les uns aux autres, formeraient de petites îles de 7 km2, elles-mêmes reliées à d’autres îles. Le tout à quelques mètres des côtes atlantiques de l’Hexagone.
Des îles tout équipées : logements, commerces, écoles et universités, espaces verts et culturels. Une vraie ville sur la mer, protégée des fortes vagues par une digue marémotrice qui lui fournirait un brin d’électricité.
Car le projet se veut aussi écolo et fait la part belle aux énergies renouvelables pour la consommation de la ville : énergie marémotrice, forcément, mais aussi éolien ou encore photovoltaïque.
L’eau potable serait issue d’une part de la désalinisation de l’eau de mer et d’autre part de la récupération d’eau douce en mer profonde. L’eau de pluie serait récupérée pour le nettoyage des rues et l’arrosage. Les eaux usées, elles, repartiraient sur le continent pour être traitées et recyclées.
Sur les îles, les déplacements se feraient à pied, bien sûr, en vélo – libre-service – ou en bâteau, dans le vaste réseau de canaux entre les îlots. Les écobulles, sortent de mini-métro aérien sur des rails à sustention magnétique, permettrait de se déplacer rapidement entre les îles
Outre les aspects techniques, les inégnieurs ont également imaginé les aspects sociaux du fonctionnement de la ville. Commerce, habitations, biodiversité, rien a été laissé au hasard.
Vivement 2050 ?