C’est une vérité incontournable : le web adore les chats. Celui qui avait l’habitude de balader ses pattes du côté du pénitencier d’Arapiraca (Nord-Est du Brésil) ne devrait pas faire exception. Il faut dire que ce félin est aussi précieux qu’une carte « Sortie de prison » au Monopoly.
Le week-end dernier, le quotidien brésilien O’Globo a effectivement révélé qu’un chat bien particulier a été capturé par des gardiens de prison. La bête avait été dressée pour apporter à des détenus la panoplie parfaite du « petit prisonnier qui s’évade ».
Lames de scie, outils pour faire des trous dans le ciment, mais aussi téléphone portable et chargeur : les prisonniers avaient trouvé le parfait complice pour faire rentrer tout ce dont ils avaient besoin pour se faire la belle. Comment ? En attachant un sac au corps d’un matou suffisamment gras pour que rien (ou presque) ne dépasse.
Finalement, c’est à force de voir le félin entrer et sortir de l’établissement pénitentiaire que les gardiens ont eu la puce à l’oreille. L’air de rien, il allait et venait dans la prison, trop détendu pour ne pas sembler suspect. A sa sortie, le matou était récupéré par des proches des détenus.
Un chat qui prête son concours à un projet d’évasion, la combine a surpris les gardiens ! C’est aussi novateur qu’un plan de la prison tatoué sur son corps !
Ce n’est pourtant pas la première fois que les déambulations d’un chat éveille les soupçons. Dans les années 90, c’est en constatant qu’un chat était le seul à aller et venir dans un établissement de haute sécurité que les gardiens d’une prison brésilienne avaient découvert qu’un trou avait été creusé pour sortir.