Mater du porno n’est pas légal partout sur la planète. Entre l’autorisation pleine et absolue et la peine de mort, la législation sur le tripotage en ligne, ou sur son canap’, contient moult nuances selon les pays. Des variations recensées et détaillées dans une carte mise en ligne par Streetpress, lundi 24 novembre. Une carte qui vous apprendra plein de petites anecdotes pour briller en société.
Interdit dans les deux Corées
Par exemple, saviez-vous qu’en Corée du Nord, le tripotage est passible de la peine de mort ? Une législation difficile à vérifier, encore plus son application, le pays étant considéré comme l’un des plus fermés au monde. L’an dernier, la rumeur d’un téléchargement massif de films X à Pyongyang avait largement amusé internet qui imaginait Kim Jong-un devant « Klara – Take Me Right Here ! »
Chez les voisins du sud, un pays pourtant largement développé, le porn est aussi illégal. Peine de prison encourue : jusqu’à un an. En 2012, une campagne a mené à l’arrestation de plus de 6.000 personnes pour production, vente et/ou mise en ligne de matériel pornographique. Au Japon, le porn est également illégal ; le truc trouvé pour diffuser des contenus classés X ? Pixelliser les parties génitales.
Au Canada, du porno oui, mais du porno local. En début d’année, le CSA local a rappelé à trois chaînes pour adultes qu’elles devaient réserver 35 % de leur temps d’antenne à des productions canadiennes.
L’Europe pro-porn, sauf…
En Europe, tous les pays autorisent le visionnage de porno, avec quelques exceptions notables. En Lituanie, notamment. En Roumanie, c’est à la distribution et à la diffusion « en public » d’images sexuellement explicites que la loi réprimande.
Enfin, dans les pays majoritairement musulmans, le porno est, sans surprise, interdit. Quelques exceptions, en Tunisie notamment, où le sujet est un point d’achoppement entre les mouvements politiques progressistes et conservateurs. En Turquie, c’est la diffusion qui est strictement encadrée, y compris sur internet. Et par « encadrée » comprenez souvent censurée.