Un escalier en colimaçon, forcément couvert d’un tapis rouge donc forcément lynchien, mène à l’antre de Christophe, caverne à l’éclairage tamisé où l’on trouve pêle-mêle un piano à queue, des jukeboxs, un enregistreur 20 pistes, des synthés…des objets rares chinés, comme les morceaux inédits qui composent ce « Paradis retrouvé » sorti la semaine dernière. On se faufile pour installer le journaliste, les caméras et la perche, l’éclairage est minime, l’image s’en ressent un peu. La fatigue des longues semaines de promo est là, mais l’envie de raconter une musique singulièrement belle est toujours là. Silence, on parle.