La compil’ du mois d’octobre

La compil’ du mois d’octobre

La compil’ du mois d’octobre

La compil’ du mois d’octobre

10 octobre 2013

La compilation du mois d'octobre et ses pépites pop dégotées par nos amis de Microcultures sont enfin disponibles ! A télécharger gratuitement, merci les artistes, merci les labels !

La compil' du mois d'octobre est à télécharger gratuitement ici. 

Misophone

 – Quiet Lies
Incroyable duo anglais à côté duquel on était passé pendant pas moins de neuf albums. Leur pop psychédélique a des relents de Eels (en moins triste), de Sparklehorse (en moins dépressif) ou des Mabuses (en moins schizophrène) et il ne vaut mieux pas attendre neuf nouveaux albums pour découvrir toute l’étendue de leur talent, très bon pour votre santé mentale. D’autant que le prochain disque, eh bien vous le tenez presque entre les mains

Soltero

 – New Orleans
Il tenait un tube. Mais il préfère faire du Soltero. Très fort, ce Tim Howard. Avec Jamming the Gaydar (disponible sur bandcamp à un prix dérisoire pour une durée dérisoire aussi), il nous montre à sept reprises à quel point son univers musical s’est affirmé au fil des années pour ne plus ressembler à rien d’autre aujourd’hui qu’à du Soltero. On ne va pas s’en plaindre vu qu’on est fans. 

Stranded Horse

 – And the Shoreline It Withdrew In
Sa voix et sa kora, ensemble, font des merveilles. A l’image de ce titre extrait du dernier album en date, désolé mais envoûtant, la musique de Yann Tambour est directe et sans esbroufe, volontiers poignante dans une économie de moyens exemplaire. Avec Humbling Tides, où les coups d’éclat de ce genre sont légion, on vous recommande une immersion complète.

Løzninger 

– (Backing) The Wrong Horse
On le connait bien ce Løzninger. Avant de participer à la très belle compilation Songs From Another Room, dont cette chanson est extraite, le discret songwriter s’était distingué par un superbe album en 2012, qui faisait lui-même suite à une série de collaborations musicales aussi diverses qu’étonnantes. Assurément l’un des très grands noms de la pøp de chambre hexagonale. 

Garciaphone

 – Bad Sheperd
Nourri au Kutü Folk auvergnat avant d’être recueilli cette année par le vénérable label Talitres, à qui on doit le très réussi Constancia dont ce titre est extrait, Garciaphone est en bon chemin pour bâtir la discographie fine et nuancée que les amateurs de folk attendent de lui. Si vous n’avez pas tout suivi dans la phrase précédente, retenez seulement que Garciaphone c’est très bien.