Corée du Nord : à Pyongyang aussi, on télécharge du porno

Corée du Nord : à Pyongyang aussi, on télécharge du porno

Corée du Nord : à Pyongyang aussi, on télécharge du porno

Corée du Nord : à Pyongyang aussi, on télécharge du porno

16 avril 2013

En Corée du Nord on n'aime pas que Kim Jong-Un, on aime aussi le sexe. Torrent Freak relève que des adresses IP nord-coréennes sont utilisées pour télécharger des films pornographiques. Et quels films.

C’est l’autre actu de la Corée du Nord, qui fait (encore plus) dans le “Max la menace” version nucléaire depuis quelques semaines. Le blog Torrent Freak, relayé par Slate.fr, relève que des adresses IP appartenant à la Corée du Nord téléchargent en torrents, surprise, des films pornographiques.
Début avril, le même blog révélait que des adresses IP appartenant cette fois au Saint-Siège téléchargaient diverses séries et, au passage, quelques films pour adultes. 

Au milieu des How I Met Your Mother et du dernier OS d’Apple (des fichiers américains, pourtant les grands ennemis du régime de Kim Jong-Un) trône des « Alice Frost Gangland Scene 2 » ou encore « Klara – Take Me Right Here ». Des noms pas forcément transparents mais très bien référencés par Google dans la catégorie #NSFW (Non Safe For Work, comprenez, films pour adultes).

Pas de conclusions hâtives : le blog de Torrent Freak rappelle que les adresses IP nord-coréennes ont déjà été piratées. Et vu le degré de fermeture du pays, il est impossible d’assurer que ces films ont bien été téléchargés par Kim Jong-Un ou de hauts-responsables du pays. Car eux seuls ont accès à l’internet mondial, “normal”. Et donc au porno. L’immense majorité de la population surfe sur un réseau national, coupé, à l’image du pays, du reste du monde, le Kwangmyong, sorte d’internet ultra-simplifié : messagerie électronique, groupes de discussion et un moteur de recherche. Et bien sûr aucune information qui n’ait pas été validée par le régime.

Des titres qui en disent long

Mais si les téléchargement proviennent bien de Corée du Nord, que regarde-t-on le soir, après avoir passé sa journée à menacer le monde d’une guerre nucléaire ?

Next s’est livré à une petite analyse des films en présence.

En premier : “Klara – Take Me Right Here !”, présenté comme du porno “young”. Un couple – lui classique, elle jeune, très jeune – tourne en extérieur, sur un bain de soleil. Cadrage soignée, légère mise en scène et jeu de lumière. Du très classique.  Second film : Alice Frost Gangland. Une blonde peryoxydée entourée de deux blacks bien équipés.

Pour Next, C’est bien la troisième vidéo téléchargées « Japanese girl, American Monster » qui est la plus intéressante. Elle met en scène Marika Hase, une pornstar japonaise. Or, les Nord-coréens détestent cordialement les Japonais. Le site explique que “par l’origine de l’actrice, cela signale à la fois les liaisons incestueuses entre deux des ennemis de la Corée du Nord (le Japon et les Etats-Unis, ndlr), mais cela joue aussi sur la peur de voir les femmes nord-coréennes se faire violer par l’envahisseur capitaliste, ‘l’American monster’ et son sexe gigantesque […]”.

Si vous y voyez d’autres interprétations possibles, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires.