La solution a de quoi faire peur aux jeunes diplômés… mais, Jamie Fox, lui, s’en fiche : il effraiera les oiseaux à Ayshlam, au nord de Norwich où il officiera en tant qu’épouvantail.
Tout juste diplômé d’une licence Musique et Art à l’université de Bangor, le jeune homme (22 ans) vient d’accepter un emploi d’épouvantail de chair et de sang dans un champ de quatre hectares.
La faute à la crise ? C’est en tout cas ce qu’on peut lire sur le site de BBC News : armé d’une guitare, d’une sonnette et d’une veste orange, Jamie -qui a tout de même tenté de trouver dans sa branche- doit désormais veiller chaque jour à ce qu’aucun oiseau ne vienne avaler les graines de colza que son employeur a récemment plantées. Le salaire (de la peur) : 250 livres par semaine (près de 310€).
« Ce n’est pas un mauvais travail, déclare le jeune épouvantail humain qui a emmené une chaise sur son lieu de travail, ça me laisse du temps pour lire des livres et écouter de la musique. Et dès que je vois des oiseaux, je me lève et je vais leur faire peur. »
Son employeur, lui, est content : William Youngs assure en effet que depuis que Fox garde son champ, « On voit vraiment la différence (par rapport à un épouvantail inanimé). Jamie fait du bon boulot. »
Le diplômé, de son côté, prépare déjà l’après : il économise pour partir l’an prochain en Nouvelle-Zélande. Et en attendant, il apprend le ukulélé en plein air, dans un champ.