Les autorités sanitaires ont tranché : les femmes ayant bénéficié de prothèses de la marque PIP devront se les faire retirer au plus vite. La décision devrait tomber d’ici la fin de la semaine et c’est le quotidien Libération qui nous livre l’information.
La prothèse était jusque-là soupçonnée d’avoir provoqué huit cas de cancer, dont cinq cancers du sein. « Nous sommes face à une crise sanitaire, liée à une escroquerie », a expliqué au quotidien le chirurgien Laurent Lantieri, membre du comité de suivi. « Il n’y a pas d’urgence mais nous n’avons plus le choix. Il faut retirer toutes ces prothèses. A mes yeux, ce n’est pas l’application d’un principe de précaution, mais un principe de prévention », a-t-il ajouté. Le comité de suivi enverra un courrier explicatif d’ici la fin de la semaine mais quoi qu’il arrive, un numéro vert a été mis en place (0800 636 636) et chacune des 30 000 femmes concernées seront remboursées. Pour retirer les prothèses mais pas pour les remplacer.