Fumer, une profession (presque) comme les autres

Fumer, une profession (presque) comme les autres

Fumer, une profession (presque) comme les autres

Fumer, une profession (presque) comme les autres

7 novembre 2013

Le tabac, c'est tabou ? En Chine, Li Hui n'est pas prête d'en venir à bout. Elle se fait même payer pour fumer.

Profession : fumeuse. Li Hui fume une tentaine de cigarettes par jour, elle est même payée pour ça. Et ça fait 21 ans que ça dure !

Car Li Hui fume pour le compte d’une entreprise de tabac, la Heilongjiang Tobacco Industrial Co. Ltd, rapporte le Global Times qui raconte son histoire, elle qui ne fumait pas avant de se lancer dans cette profession. Un métier « utile » pour le fabricant, quand on sait que la Chine est le plus gros producteur et consommateur au monde : 350 millions de Chinois, soit plus d’un quart des habitants du pays, sont des fumeurs. Li Hui évalue l’arôme du tabac, ses effets irritants… Ce job, elle s’y sent bien. Les dangers du tabac ? « Je n’ai encore vu personne autour de moi tomber malade à cause du tabac », rétorque t-elle au Global Times, malgré la controverse dont cette profession fait l’objet dans l’Empire du milieu. Et les 6 millions de personnes (soit une chaque seconde) mourrant chaque jour dans le monde à cause du tabac, selon l’Organisation mondiale de la santé.

On apprend aussi qu’être une femme est un atout dans ce métier : selon le Global Times, les fumeuses ont des sens « plus délicats ». En revanche, être fumeuse professionnelle impose quelques contraintes : pas de maquillage, rouge à lèvre ou parfum au boulot, pour ne pas altérer le gout des cigarettes. Mieux vaut surveiller aussi son alimentation. Ces « experts » de la cigarette doivent éviter les excitants comme le café et la nourriture épicée, pour garder une sensibilité aux arômes du tabac. Quant aux poumons noirs, ils ne semblent pas altérer leurs compétences de fumeurs en série…