Lundi 21 novembre, dans le New Jersey. Le tribunal des familles de Flemington a rendu son verdict : Hons Campbell, petite sœur d’Adolf Hitler Campell et dernière-née de la fratrie ne sera pas, elle non plus, élevée par ses parents. Cette histoire, qui a rendu « célèbre » les Campell, commence fin 2008. Plus précisément quand madame Campell commande, dans une épicerie, un gâteau pour le troisième anniversaire de son fils. Pâtisserie sur laquelle elle souhaite que soit inscrit en sucre glacé : « Happy Birthday… Adolf Hilter ». Oui, Adolf Hilter. Prénom que Heath et Deborah Campell ont donné à leur petit garçon. Face à cette demande, troublante et déstabilisante, le personnel du rayon pâtisserie refuse de confectionner gâteau et glaçage.
Quelques semaines plus tard, le service de protection de l’enfance de l’Etat du New Jersey se rend chez les Campell. Et retire leurs enfants : Adolf Hilter et ses sœurs. Des fillettes, qui ont été, elles aussi, affublées de prénoms rappelant le IIIe Reich : Joycelynn Aryan Nation (« Nation aryenne ») et Honzszlynn Hinler Jeannie, peut-être le résultat d’une féminisation d’Heinrich Himmler (chef des SS et de la Gestapo). Les Campell, qui se disent « fans de l’époque nazie », précisent qu’ils ne sont « pas racistes »…
Si Heath et Deborah Campell ont déclaré, ce lundi, à la sortie du tribunal, que les prénoms de leurs enfants sont la seule cause de leur placement, la justice, elle, invoque des maltraitances et des négligences.