En Iran, les installations informatiques de l’énergie atomique sont touchées par un virus bien bruyant. Les machines contaminées ont vu le niveau de leur volume sonore augmenter avant de hurler Thunderstruck, morceau des métalleux du groupe AC/DC.
Sur son blog, Mikko Hypponen, expert en sécurité informatique et directeur technique de l’éditeur F-Secure, rapporte être en contact avec un scientifique de l’organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI). Dans un échange de mails, celui-ci a expliqué, selon le site du Progrès : « le programme nucléaire a été de nouveau compromis et attaqué par un nouveau ver qui a fermé notre réseau à Natanz et dans l’autre usine de Fordo près de Qom … Le réseau d’automates et le matériel Siemens auraient été attaqués et fermés. (…) Il y a eu également de la musique jouée au hasard sur plusieurs stations de travail pendant le milieu de la nuit à volume maximum. Je crois qu’il jouait Thunderstruck d’AC/DC ».
Le morceau aurait résonné comme un coup de revolver au beau milieu de la nuit. Qui peut bien avoir envie d’en finir avec le nucléaire iranien, à coup de guitares saturées ? Israël ? Les Etats-Unis ? Le collectif pour la reconnaissance de l’influence d’AC/DC sur l’histoire de la musique ?
Le hard-rock est-il capable de venir à bout de la résistance psychologique des scientifiques basés sur le site de Natanz ? Et surtout, que préfèrent les scientifiques vitimes de l’attaque pirate : un réseau paralysé ou AC/DC à plein tube dans les feuilles ?
Mis à jour le 25 juillet 18h25 : Nous avions classé AC/DC dans les groupes californiens alors qu’il est australo-britannique.