Décidément, il ne fait pas bon être un bikini en ce moment. Après la décision de la Fédération internationale de volley-ball de ne plus obliger les joueuses de beach volley à porter leurs fameux maillots de bains, c’est au tour de la préfecture de police de Paris de s’y attaquer. Ou plus précisément, de pourchasser les monokinis de la capitale, à l’heure de Paris-Plages.
Il faut dire que les Parisiens ont beaucoup attendu le soleil cet été… s’il daigne enfin se montrer, ce n’est pas une raison pour s’offrir à lui dans n’importe quelle tenue. A Paris, il est interdit d’enlever le haut : c’est en tout cas ce que rappelle la Préfecture de police dans sa newsletter hebdomadaire ainsi que sur son site Internet. « La loi prévoit que toute tenue qui laisserait entrevoir les parties génitales ou la poitrine constitue une exhibition sexuelle, punissable d’un an d’emprisonnement », explique la préfecture de police. Et d’ajouter : « Finalement, le maillot, ce n’est pas si mal ! Et là, il n’existe aucune interdiction générale de le porter à Paris. »
Attention toutefois, toutes les tenues de bronzage ne sont pas acceptables. En effet, dans les parcs et jardins de la ville de Paris, au jardin des Plantes (5e) et au jardin du Luxembourg (6e), le maire de Paris et le préfet de police « ont estimé qu’il fallait conserver une tenue décente et un comportement conforme aux bonnes moeurs et à l’ordre public ». La tenue non-correcte a même un coût : 38 euros d’amende, voire 3.750 euros et deux mois d’emprisonnement « si votre attitude est équivoque et que l’on vous soupçonne de racolage passif ».
Avant de vous endormir à Paris-Plages, vérifiez que vous êtes (suffisamment) habillés.