Quai d’Orsay, l’art du copier-coller

Quai d’Orsay, l’art du copier-coller

Quai d’Orsay, l’art du copier-coller

Quai d’Orsay, l’art du copier-coller

Au cinéma le

Grand habitué des adaptations (Coup de torchon, Un dimanche à la campagne, Dans la brume électrique, La Princesse de Montpensier), Bertrand Tavernier s'attaque cette fois-ci à la BD de Christophe Blain et Antonin Baudry, alias Abel Lanzac, Quai d'Orsay. Un pari ambitieux pour un résultat en demi-teinte. Quand la fidélité au texte d'origine tue son adaptation...

Paru en 2010 chez Dargaud, Quai d’Orsay aura été un carton en librairie avant d’être sacré meilleur album au prestigieux Festival d’Angoulême trois ans plus tard. Parmi les quelque 500 000 lecteurs de ce petit bijou de finesse et d’humour porté par le coup de crayon acéré de Christophe Blain, un certain Bertrand Tavernier.  Découverte grâce à un ami journaliste, la bande dessinée a en effet immédiatement séduit le réalisateur qui, dès le lendemain de sa lecture, a tanné son producteur pour que l’adaptation se fasse. Et c’est peut-être bien là le problème : adorateur de la BD originale, Bertrand Tavernier n’a pas osé la tordre et lui est donc resté farouchement fidèle.

Pour cela, il a même engagé les deux auteurs, Christophe Blain et Antonin Baudry, pour cosigner avec lui le scénario. A la sortie, le film déroule exactement la même histoire que la BD, à savoir celle d’un jeune diplômé de Normal Sup, Arthur Vlaminck, qui se retrouve propulsé conseiller au langage d’un Ministre des Affaires Etrangères séducteur et hyperactif, Alexandre Taillard de Worms, qui ressemble étrangement à Dominique de Villepin.

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