Les caméras de surveillance de Rome ne garderont bientôt plus seulement un œil sur les rues : elles seront bientôt le nez des principales artères de la cité. Big Brother peut aussi renifler.
Lassée des effluves de cannabis et d’alcool qui peuvent parfois traverser le cœur de la ville, la municipalité romaine vient effectivement d’annoncer que quatorze caméras de vidéosurveillance seront prochainement équipées d’un « nez électronique ».
Ce « nez » est en fait un dispositif qui permet de mesurer la concentration d’alcool et de stupéfiants dans l’air ambiant. Dès qu’un certain seuil sera dépassé dans la zone surveillée par ces caméras, une alarme se déclenchera.
Si l’on en croît Courrier International, l’opération pourrait débuter au Trastevere, avant d’éventuellement s’étendre au Campo dei Fiori et à la piazza della Madonna dei Monti. Tout cela pour répondre à l’exaspération des riverains, qui ont déposé de nombreuses plaintes pour nuisances sonores, selon le site Web & Tech.
Pour justement mieux répondre aux attentes des habitants sur ce point, le dispositif devrait également s’attaquer à la réduction du bruit. Sauf que lors des essais, le passage d’une moto pétaradante à proximité des capteurs a été pris pour des coups de pistolet.
Reste encore à la caméra renifleuse d’aiguiser ses feuilles de chou.