Du nouveau dans l’industrie pharmaceutique. Une entreprise américaine, Proteus Biomedical, affirme avoir mis au point un nouveau traitement, une « smart pill », la pilule intelligente. Intelligente ? La pilule élaborée par la firme californienne, visant à prévenir du mauvais suivi des traitements, contient une micropuce comestible. Elle fonctionne en duo avec un patch, les deux contenant du cuivre et du magnésium. La première reçoit des informations sur le patient par les sucs gastriques, les informations sont ensuite transmises via les tissus du corps vers le patch. C’est un signal électrique.
Les renseignements (l’heure de la prise du médicament, ses effets sur le corps, l’activité cardiaque, pulmonaire, température…) sont ensuite envoyés au médecin via Bluetooth et sur le téléphone du patient.
Face à des traitements parfois lourds, qui impliquent la prise de nombreux médicaments, souvent oubliés, la pilule pourrait bien être la solution. À ce jour, il faut l’ingérer à chaque prise de médicaments. Elle n’est pas encore suffisamment intelligente pour fonctionner en une prise, tout au long de l’existence. Hélios, c’est son nom, est une pilule intelligente, qui devrait être disponible à partir du mois de septembre. Une mise sur le marché qui pose tout de même de nombreuses questions : comment s’assurer de la sécurité des données personnelles récoltées par Hélios ? Quelles conséquences si ces données tombent entre de mauvaises mains. Avoir un mouchard dans le corps, le jeu en vaut-il la chandelle ?